AUTRES THÉMATIQUES

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Aider mon enfant dans sa scolarité

 

L’école introduit dans la vie de l’enfant toute une série de codes (de comportement, de langage) qu’il va intégrer progressivement dès son entrée à l’école maternelle.

Spontanément, l’enfant aime apprendre, réussir et donner satisfaction à son enseignant et à ses parents.

Parfois (notamment si l’enfant ou le jeune rencontre des difficultés d’apprentissage ou des difficultés dans sa vie personnelle/familiale), les parents vont devoir se mobiliser pour l’encourager, soutenir sa motivation.

Le risque sera parfois de le déposséder de sa scolarité en prévenant des besoins supposés, en occultant des difficultés, en faisant à sa place ou en ayant des attentes personnelles.

 

Quelques pistes :

 

Présentez à votre enfant une image positive de l’école :

  • Intéressez-vous aux documents rapportés par l’école.
  • Exprimez de l’intérêt pour les activités organisées par l’école.
  • Participez aux rencontres, conférences et fêtes qui ont lieu à l’école.
  • Abstenez-vous de critiquer l’école et le système scolaire devant votre enfant.

 

Valorisez les apprentissages faits à l’école :

  • Intéressez-vous aux réalisations de votre enfant et soutenez la fierté qu’il exprime.
  • Aidez votre enfant à percevoir l’intérêt et l’utilité des matières scolaires.
  • Ayez confiance dans les méthodes d’enseignement utilisées par les enseignants.

 

Harmonisez vos actions à celles des enseignants :

  • Profitez des rencontres pour donner de l’information à l’enseignant sur votre enfant.
  • Discutez avec l’enseignant du travail de votre enfant.

 

Encourager votre enfant à s’autoévaluer et à augmenter son sentiment de compétence :

  • Posez à votre enfant des questions qui l’aident à s’autoévaluer, à prendre conscience de son raisonnement, de sa mémoire.
  • Témoignez-lui votre confiance en l’écoutant.
  • Aider-le à ne pas faire d’une difficulté ou d’échec un jugement sur sa personne
  • Reconnaissez l’importance de l’erreur dans l’apprentissage.
  • Réagissez aux bulletins de façon constructive.
  • Aidez votre enfant lors des apprentissages difficiles en reconnaissant sa difficulté
  • Demandez-lui de vous décrire ce qu’il trouve difficile
  • Soutenez votre enfant dans les moments de découragement

 

Aidez votre enfant à développer son sentiment de contrôle :

  • Listez certains aspects de la vie scolaire et demandez-lui de déterminer ce qui dépend ou non de lui, ce qui est sous son contrôle ou pas ;
  • Donnez à votre enfant l’occasion d’assumer des responsabilités.

Inspiré de : https://aidersonenfant.com

Voir aussi :

www.ecoledesparents.be

www.apprendreaeduquer.fr

 

Proposition de lecture : “ Aider son enfant à bien vivre l’école. Phobie scolaire, harcèlement, difficultés d’apprentissage : comment agir ? “, Bruno Humbeeck, psychopédagogue, Editions Leduc août 2018.


Envie de réviser, de comprendre mieux, d'approfondir, de rattraper, d'évaluer ses connaissances ?

Enseignement en ligne gratuit : https://fr.khanacademy.org/


Les relations de mon enfant avec son enseignant

 

Une bonne collaboration avec l’enseignant est un plus pour aider votre enfant à s’adapter à sa classe et à bien réussir à l’école.

C’est avec son enseignant que votre enfant passera la plus grande partie de ses journées. Comme vous, l’enseignant veut que votre enfant réussisse bien en classe. Faire équipe avec elle peut aider votre enfant dans ses apprentissages.

Lorsque votre enfant voit que vous avez un bon lien avec son enseignant, il comprend que vous le respectez et que ce qui se passe à l’école est important. Cela l’aide à être motivé à l’école.

Il est important d’aller aux rencontres de parents pour apprendre à connaître l’enseignant de votre enfant et savoir comment les choses se passent en classe.

Voici ce que vous pouvez faire pour établir un bon lien avec l’enseignant :

  • Montrez à votre enfant que vous faites équipe avec elleen ne parlant pas   en mal d’elle devant lui.
  • Encouragezvotre enfant à suivre ses demandes et ses consignes.
  • Prévenez l’enseignant si votre enfant présente certaines difficultés(ex. : problème de comportement, difficulté à gérer sa colère ou à respecter les consignes, problème de langage) ou si votre enfant vit une situation difficile (ex. : séparationmaladie d’un procheperte d’un grand-parent). Cela l’aidera à intervenir auprès de lui.
  • Ayez des attentes réalistes envers l’enseignant. Il/elle ne peut pas s’occuper de 15 à 20 enfants de la même façon qu’en garderie,ni prendre en considération les demandes particulières de chacun des parents.
  • Si votre enfant vit une difficulté, n’attendez pas avant de lui en parler.Misez sur la recherche d’une solution. Il est préférable d’expliquer ce qui vous dérange et d’écouter le point de vue de l’enseignant au lieu de lui faire des reproches.

Comment communiquer avec l’enseignant(e) de mon enfant ?


Il y a plusieurs moyens de communiquer avec l’enseignant.


En maternelle et à l’école primaire, l’élève a souvent un journal de classe ou un cahier de communication qu’il rapporte chaque soir à la maison. L’enseignant peut y noter un commentaire sur son comportement en classe. Par exemple, il peut mettre un « bonhomme sourire » pour indiquer qu’il a passé une belle journée.

Vous pouvez également écrire dans ce cahier, par exemple, pour poser une question à l’enseignant ou l’informer d’une situation qui vous inquiète. L’enseignant pourra alors répondre directement dans ce cahier, vous appeler ou vous donner rendez-vous pour une rencontre.

Il se peut aussi que l’enseignant vous donne une adresse courriel pour communiquer avec lui/elle rapidement. Et bien sûr, il est toujours possible de téléphoner directement à l’école pour lui laisser un message ou pour prendre rendez-vous avec lui.

Ne vous inquiétez pas si vous ne recevez pas toujours de message de l’enseignant. C’est probablement parce que tout va bien.

Pour une bonne relation élève-enseignant(e)

Selon des études, les élèves qui s’entendent bien avec leur enseignant ont des meilleurs résultats à l’école, ils sont plus motivés, participent plus en classe. Vous pouvez favoriser cette bonne relation en donnant des informations sur la personnalité et le comportement de votre enfant à son enseignant.

Prendre le temps de parler avec votre enfant de ce qu’il fait en classe l’aide aussi à développer un bon lien avec son enseignante. Comme il passé beaucoup de temps avec elle, c’est normal qu’il en parle souvent. Il est important de ne pas la critiquer ni de parler d’elle en mal devant votre enfant pour ne pas qu’il se sente pris entre elle et vous.

À retenir :

  • Allez aux rencontres de parents. Cela permet de créer un lien avec l’enseignant de votre enfant et de comprendre ce qui se passe dans la classe.
  • La relation entre votre enfant et son enseignant a un impact sur sa réussite à l’école.
  • Quand un problème survient à l’école, parlez-en avec l’enseignante sans trop attendre.

Lecture : “Heureux d’apprendre à l’école” de Catherine Gueguen

Le bien-être à l’école


C’est une thématique développée dans l’enseignement depuis plusieurs années, dans le cadre de la prévention du décrochage et de la violence scolaires.


Contribuer au bien-être à l’école est donc également une des missions du Centre PMS.

Dans ce domaine, nous identifions régulièrement les besoins des groupes avec les enseignants et nous organisons des animations en classe.  Nous pouvons aussi répondre à des questions, ou sensibiliser, de manière individuelle.

Votre enfant aura dès lors, sans doute, l’occasion de nous rencontrer en groupe ou en entretien individuel.

Diverses thématiques telles que le bien-vivre ensemble, le respect (de soi/ de l’autre), la Brain-gym, les massages en duo (chez les petits), l’hygiène du corps, l’hygiène bucco-dentaire ou alimentaire, le sommeil, l’usage d’Internet et des réseaux sociaux) la vie relationnelle affective et sexuelle (« EVRAS »), peuvent être abordées parmi bien d’autres.

Dans le même but, n’hésitez pas à nous contacter si vous pensez à une problématique santé qui nécessiterait notre avis ou conseil.

On se plaint du comportement de mon enfant à l’école

 

« UN ENFANT DIFFICILE A TOUJOURS QUELQUE CHOSE A NOUS DIRE »

 

Les problèmes de comportement des élèves se manifestent souvent en classe, à l’école, et varient selon l’âge des enfants et leur situation personnelle.

Il faut distinguer deux « types » de comportements lorsque l’on veut définir un enfant agité, perturbateur à l’école. Soit c’est une transgression des règles sociales, soit ce sont des réactions émotionnelles inadaptées.

En effet, des modifications dans la vie d’un enfant peuvent engendrer un changement de comportement. Cela peut se retrouver lors de la séparation des parents ; ou l’arrivée d’un beau papa ou d’une belle maman peuvent faire perdre ses repères à un enfant, soit parce que la situation et la nouvelle organisation n’a pas été assez clairement expliquée à l’enfant, soit parce que l’éducation des parents divergent et que l’enfant ne sait plus laquelle il doit suivre.

Ce qui peut aussi perturber l’enfant c’est qu’au sein de la famille, il y ait une perte d’emploi, l’enfant ressent alors le désarroi de son parent et son rapport à l’école peut changer.

La maladie, le deuil d’un proche peut entraîner un changement de comportement et entraîner de la révolte, de la colère, des difficultés d’attention et de concentration chez l’enfant.

Il faut bien distinguer les problèmes de comportement des troubles du comportement (comme un déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). Ce trouble nécessite alors un diagnostic ainsi qu’un suivi, des adaptations scolaires particulières et parfois un traitement médical.

Pourquoi mon enfant dérange-t-il à l’école ?

Les problèmes de comportement peuvent survenir, entre autres, quand :

  • L’enfant ne connaît pas ou ne comprend pas les règles de la classe,
  • Il n’y a pas de conséquence (sanction) lorsque les règles ne sont pas respectées,
  • L’enfant a des difficultés d’apprentissage ou d’attention et il est dépassé par les exigences de l’école,
  • L’enfant a du mal à s’adapter à l’école et à s’y faire des amis,
  • Il y a une modification dans le contexte de vie de l’enfant à laquelle il n’arrive pas à faire face.

 

Mon enfant dérange à l’école. Que faire ?

Former équipe avec l’enseignant(e) de votre enfant. En travaillant ensemble, vous augmenterez vos chances de succès.

Quand vous rencontrez l’enseignant(e) de votre enfant :

  • Demandez qu’on vous décrive ce que fait votre enfant,
  • Partagez vos propres observations faites à la maison,
  • Essayez de comprendre ensemble pourquoi votre enfant agit ainsi et d’identifier les besoins qu’il tente d’exprimer,
  • Fixez-vous des objectifs à court terme et imaginez des moyens concrets pour les atteindre,
  • Rappelez-vous que vous n’êtes pas coupable du comportement de votre enfant et n’essayez pas de lui trouver des excuses.

Avec des comportements dérangeants, les enfants expriment, maladroitement, des besoins. Quels sont ces besoins ? Comment pourraient-ils les exprimer de façon plus convenable ? Votre rôle comme parent consiste à accompagner votre enfant dans cet apprentissage.

C’est en valorisant votre enfant et en l’aidant à découvrir ses forces que vous y arriverez. Les enfants qui dérangent, comme tous les enfants, ont aussi des qualités et des forces, et ils ont particulièrement besoin qu’on les reconnaisse. Malheureusement, leurs comportements perturbateurs nous le font parfois oublier.

Conseil : n’hésitez pas à demander une aide professionnelle si les difficultés persistent, s’aggravent ou si votre enfant se montre violent avec les autres enfants ou avec le personnel scolaire.

En cas de difficulté vous pouvez faire appel au centre PMS, aux centres de guidance, aux psychologues.

Site Yapaka.be pour plus.

Les écrans, Internet, les réseaux sociaux

 

En effet, ceux-ci sont fort présents dans la vie de nos jeunes et nous interpellent beaucoup…

Nous pouvons vous rencontrer également pour discuter de vos inquiétudes.

N’hésitez pas à consulter les liens suivant dans un premier temps :

https://www.yapaka.be/ecrans

https://www.webetic.be/

https://www.childfocus.be/fr/prevention/clicksafe-tout-sur-la-securite-en-ligne

cliniquedujeu.be/?lang=fr

Mon enfant a été exclu de l’école

 

Vous pouvez vous adresser au centre PMS pour vous aider à trouver une nouvelle école. Le PMS pourra vous donner les coordonnées d‘autres écoles en fonction des besoins de votre enfant et en fonction de son orientation scolaire.

L’école qui a exclu votre enfant vous aide également dans la recherche d’un nouvel établissement scolaire et éventuellement prendre contact avec la direction de la nouvelle école.

Observer et accompagner le développement de mon enfant

 

Que puis-je observer ?


L’être humain est doté d’une multitude de compétences, qu’il utilise consciemment ou non, tout au long de sa vie.  Ces compétences touchent le langage, les intelligences, l’aspect psychoaffectif ainsi que le développement moteur. Ce-sont toutes ces facultés qui peuvent être observées chez votre enfant (dès sa naissance) et qui permettent de dire s’il se développe bien (à l’aide d’observations mais également de tests standardisés).

Il est important de noter qu’il est normal que votre enfant soit un peu en avance ou en retard dans l’un ou l’autre domaine, il ne peut pas évoluer dans tous les niveaux en même temps. Cependant, il est nécessaire d’être vigilants, car son développement doit être harmonieux.

 

Quand et comment puis-je l’observer ?


Rien de tel que d’observer son enfant lorsqu’il joue ! En effet, le jeu permet de développer toute une panoplie de compétences, sans que l’enfant ne s’en rende compte, et surtout en prenant du plaisir ! Un plaisir qui peut être partagé avec ses parents, sa fratrie…

Vous pouvez également l’observer lors de ses activités extrascolaires, lorsqu’il fait ses devoirs, lorsqu’il est dans un nouvel environnement ou face à une nouvelle tâche (capacité d’adaptation).

N’hésitez pas également à demander aux personnes qui l’entourent de l’observer et de donner leur avis sur son développement (grands-parents, instituteurs, puéricultrices…)

 

Comment l’accompagner ? A l’aide de quelles activités ?

  • Développez ses intelligences :
  • D’une manière imagée (il n’y a pas confirmation scientifique de la pertinence de ce modèle) on peut dire que chaque personne est dotée de 7 intelligences, qui peuvent être stimulées en permanence :
  • Linguistique (autrement dit, le langage) :
  • Nommez les objets de la maison, du marché, du corps humain
  • Utilisez des comptines
  • Lisez-lui des livres
  • S’il sait lire, votre enfant peut lire le livre et vous en discutez ensemble après (qu’est-ce qui t’a plu dans ce livre ? explique-moi l’histoire ? qu’aurais-tu fait à sa place ? …)
  • Logico-mathématique :
  • Calculez avec des comptines
  • Classez et rangez les peluches, les légumes, les jouets, les poupées…
  • Spatiale :
  • Jouez à des jeux de construction, des puzzles…
  • Musicale :
  • Chantez en rythme
  • Jouez d’un instrument
  • Participez à des concerts pour enfants
  • Émotionnelle :
  • Accompagnez le tout petit (2ans/2ans et demi) à identifier ses émotions afin qu’il puisse mieux les gérer en les écoutants et en les reformulant (ex : là tu es en colère car tu ne parviens pas à attraper tel jouet)
  • Laissez votre enfant vous faire part de ses émotions (verbalement ou non) et discutez-en ensemble
  • Lisez des livres sur les émotions (ex : la couleur des émotions)
  • Sociale :
  • Prenez du temps avec votre enfant
  • Présentez-lui de nouvelles personnes mais ne le forcez pas s’il ne souhaite pas « entrer en contact » avec celles-ci
  • Kinesthésique (utiliser son corps pour dire ce qu’on ressent) :
  • Laissez votre enfant bouger, danser, bricoler, faire du sport…
  • Développez ses compétences motrices (motricité fine et globale) : faites des bricolages, comptez les grains de riz dans un récipient, jouez au ballon…
  • Développez le versant affectif : prenez le temps d’écouter votre enfant, de reconnaître ses émotions (que vous les jugiez positives ou négatives)
  • Développez ses sens :
  • L’ouïe :
  • Écoutez les bruits de la maison
  • Écoutez de la musique
  • L’odorat :
  • Sentez les yeux fermés différents parfums et devinez ce que c’est
  • Le toucher :
  • Utilisez des livres à textures
  • Touchez différents tissus (velours, coton, satin…)
  • Découpez les lettres de son prénom dans différents matériaux
  • Le goût :
  • Jouez au jeu « goûte-tout » : les yeux bandés, vous devez découvrir quel aliment on vous fait goûter

 

Quelques conseils :

 

  • Prenez du temps avec votre enfant ! C’est la clé pour le voir se développer, s’épanouir et l’accompagner.
  • Encouragez-le ! Ne soyez pas pessimiste lorsqu’il fait des erreurs, mais voyez les efforts qu’il a fournis pour en arriver à ce résultat. Dites-lui qu’il fera mieux la prochaine fois.
  • Ne le comparez pas à d’autres enfants (fratrie, amis, cousins…). Chaque enfant a son propre développement, avec ses forces et ses faiblesses.
  • Laissez votre enfant s’occuper seul ! Cela lui permet de développer sa créativité/son imagination mais également d’enregistrer toutes les nouvelles compétences qu’il a appris au cours de la journée.
  • Stimulez votre enfant, mais n’en faites pas de trop !
  • Essayez de minimiser le temps d’écrans.

 

Via ce lien, vous trouverez des tableaux donnant des repères de développement sur les plans de l’imitation, de la perception, de la motricité générale, de la motricité fine, de la coordination oculo-manuelle, de la cognition, du langage (compréhension et expression), de l’autonomie, de la socialisation : http://www.geopsy.com/boite_a_outils/tables_developpement.php

Si des questionnements surgissent relativement au développement de votre enfant, n’hésitez pas à nous contacter.

 

Les livres suivants sont accessibles, ainsi que beaucoup d’autres, via le site :

https://www.editions-chu-sainte-justine.org :

« Le développement de mon enfant au quotidien de 0 à 6 ans »

« Le développement de mon enfant au quotidien de 6 à 12 ans »

Consulter aussi : www.one.be

Repérer les appels à l’aide de mon enfant


Les enfants sont à un âge où, croit-on, la vie n’est que jeu et insouciance. Pourtant, tout comme les adultes, les enfants ne sont pas épargnés par la dépression et peuvent eux aussi éprouver un sentiment de profond mal-être.

 

Plusieurs signes et changements dans son comportement permettent d’alerter les parents. « Un enfant joyeux qui se replie sur lui ou devient très agressif, ou un enfant facile qui devient colérique ou bien un enfant autonome qui va régresser et se mettre à « coller sa mère » en permanence : ce sont ces changements radicaux dans l’attitude des enfants qui mettent la puce à l’oreille.  Des manifestations physiques comme maux de tête ou de ventre, perte d’appétit, énurésie et troubles du sommeil, peuvent, lorsqu’elles n’ont pas de cause médicale, être des indicateurs de mal être.

 

Un adolescent préfère en général s’isoler lorsqu’il se sent mal dans sa peau. Il est important de lui poser des questions, lui tendre une perche et ne pas faire comme si de rien n’était. Il est important aussi de prendre la température autour de lui en interrogeant les adultes-relais : un prof de sport, un enseignant qui a bon contact avec l’adolescent… Les parents peuvent aussi demander ce qui se passe aux copains et aux copines ou en parler aux autres parents. Il suffit de demander : « Comment le trouvez-vous en ce moment ? » Souvent un adolescent qui va mal donne de petits signes autour de lui, et ce ne sont pas les mêmes selon les personnes. En regroupant ces signaux, on arrive à cerner le problème.

 

Comment l’aider à se confier ?

 

Les parents peuvent lui proposer une activité qu’il aime : aller au restaurant, à la piscine, partir en week-end… L’important, c’est de mettre en place un cadre dans lequel il pourra « baisser la garde ». Si les parents sont vraiment inquiets, ils peuvent aussi en parler à un professionnel, au médecin généraliste ou à un membre de l’équipe du Centre PMS. Celui-ci pourra éventuellement rencontrer le jeune sans ses parents. Cette entrevue peut l’amener à se confier. Ensemble, le professionnel et l’adolescent verront ensuite comment faire comprendre le problème aux parents.

Où trouver de l’aide ? (Source : www.yapaka.be)

 

Parfois, demander un coup de pouce à un professionnel (qui écoute en toute confidentialité) aide à mieux comprendre son enfant et à comprendre pourquoi, en tant que parent, on peut se sentir à bout et très seul.

De même, quand les émotions difficiles reviennent régulièrement, il est intéressant de s'interroger sur leur origine. Elles viennent parfois de très loin, d'il y a fort longtemps, du temps où on était soi-même enfant et qu'on ne comprenait pas la colère, la violence ou la dépression de ses parents. En parler est difficile, parfois douloureux, mais ça libère du poids que l'on porte en soi.

La plupart des organismes ci-dessous disposent de services de proximité. 

En cas de doutes ou d’inquiétudes de maltraitances, contactez l’équipe SOS Enfants de votre région. Un professionnel pourra, en toute confidentialité, vous écouter, prendre le temps de réfléchir à la situation et évaluer avec vous les pistes possibles (hors même de toute prise en charge).


O.N.E. (Office de la Naissance et de l'Enfance)

Protection maternelle et infantile de 0 à 6 ans. Consultations de nourrissons et prénatales.
95, chaussée de Charleroi - 1060 Bruxelles - 02/542 12 11 - www.one.be


Ligue des Familles a.s.b.l.

Publications (Le Ligueur des parents, Le Ligueur et mon bébé...), action politique, animations sur le terrain... : de multiples services... au service d'une société de «citoyenparents».
109, avenue E.de Beco 1050 Bruxelles - 02/507 72 11 - www.laligue.be


École des Parents et des Éducateurs de Belgique

Formations, conférences, consultations... destinées aux parents, grands-parents, éducateurs...
14, place des Acacias - 1040 Bruxelles - 02/371 36 36 - www.ecoledesparents.be


Télé Accueil : 107

Un numéro de téléphone gratuit et anonyme, accessible jour et nuit, pour parler, sortir de la solitude, apaiser ses tensions... être entendu


Écoute-Enfants : 103

Un numéro vert destiné spécialement aux enfants, accessible de 10h à minuit et 7 jours sur 7.


Services de santé mentale pour adultes et enfants.

Difficultés personnelles ? Difficultés dans l'éducation des enfants ?


Centres de planning familial

Un accueil, une écoute, une aide dans tous les domaines de la vie relationnelle, affective et sexuelle.


Médiateurs familiaux agréés

En cas de crise conjugale, de conflit familial, un médiateur peut aider à rétablir la communication entre les parties afin qu'elles trouvent des solutions à leurs problèmes.


Équipes SOS- Enfants

Elles apportent une aide à des enfants en danger ou victimes de maltraitance et assurent un soutien à leurs familles fragilisées, déboussolées, malmenées (sos-enfants@one.be)


Services de l'Aide à la Jeunesse (S.A.J.)

À l'aide de son service (le S.A.J.), le Conseiller de l'Aide à la Jeunesse peut intervenir à la demande d'un jeune, d'un parent dans le cadre d'un accord. Il oriente et soutient les familles dans leurs démarches.


Délégué général aux droits de l'enfant

Ses missions : faire connaître les droits des enfants, vérifier la bonne application des lois qui les protègent, en proposer de nouvelles et recevoir les plaintes.

Rue de Birmingham 66, 3ème étage, à 1080 Bruxelles

02/223 36 99

www.dgde.cfwb.be

 

Sans oublier, tout près de chez vous :


  • Les haltes-garderies, pour déposer votre enfant en de bonnes mains, le temps d'une course ou pour souffler tout simplement.
  • Les Bébés-rencontres et les Maisons Vertes pour passer avec d'autres parents, d'autres enfants, un bon moment.
  • Les centres PMS (psycho-médico-sociaux) et les équipes PSE (Promotion de la santé à l'école) rattachés aux écoles et qui offrent aux élèves et à leurs parents une aide psychologique, médicale et sociale.

Mon enfant est-il harcelé ?

 

Le harcèlement peut être fait de différentes manières, parfois très insidieuses…

Ce n’est pas toujours facile à gérer en tant que parents tant l’émotionnel prend le dessus.

N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour toute information ou questionnement.

Nous vous proposerons un rendez-vous afin d’évaluer la situation.

Nous travaillons également en collaboration avec les écoles sur ce sujet, nous faisons des animations, nous rencontrons les élèves, les directions d’école et toute l’équipe éducative qui encadre votre enfant.

https://www.reseau-prevention-harcelement.be/

http://www.enseignement.be/index.php?page=0&navi=3613

https://www.airdefamilles.be/ecole-harcelement-one-adf544/#.XqGjvpk6-Uk

https://www.lacode.be/IMG/pdf/Analyse_HarcelementEcole_Final.pdf

www.ouitilsderesilience.eu : Bruno Humbeeck, psychopédagogue

www.lerph.be/rph.php Boulevard du Nord, 4 5000 NAMUR 0479/37 14 66

Je rencontre des difficultés dans l’éducation de mon enfant

 

Vous pouvez nous contacter et prendre rendez-vous : nous pourrons vous recevoir en entretien et vous aider à y voir plus clair dans votre situation. Si celle-ci nécessite un suivi spécialisé, nous vous donnerons les coordonnées de services aptes à vous aider.

Le CPMS ne peut proposer aucun suivi à caractère thérapeutique.

 

Vous pouvez trouver des informations utiles via ces liens :

https://www.yapaka.be/naitre-parents

https://www.yapaka.be/campagne/campagne-etre-parents-cest

https://www.yapaka.be/campagne/livre-manuel-de-survie-pour-parents-dados-qui-petent-les-plombs

https://www.yapaka.be/campagne/lexemple-cest-nous

https://www.yapaka.be/enfantdifficile

 

Protéger mon enfant en cas de conflit conjugal ou de séparation


Le désaccord entre deux personnes fait partie de la vie, il souligne la position individuelle de chacun et la nécessité de composer avec « de l’autre », « du différent ».

Ainsi, quand une dispute surgit entre les parents, il peut être vraiment constructif pour l’enfant témoin de la scène de voir qu’elle peut se résoudre par la parole dans le respect de l’autre. L’enfant qui vit cette situation trouve alors une occasion de faire l’expérience de la gestion d’un conflit par la parole.

Mais, quand la dispute parentale est imprégnée de non-respect, de disqualification voire de rapport de force, elle est préjudiciable à l’enfant. Qu'il s'agisse de coups, d’attitudes ou de mots, l'enfant qui vit dans ce moment de violence se trouve en grande souffrance.

 

https://www.yapaka.be : Les conséquence de la violence conjugale sur l’enfant :

https://www.yapaka.be/campagne/campagne-la-dispute-des-parents-frappe-les-enfants

Accompagner mon enfant dans un deuil

 

Pour aider l’enfant ou l’adolescent endeuillé à s’extérioriser, il est nécessaire de prendre conscience de l’écart considérable entre ce qui ressenti « à l’intérieur » et ce que le jeune va exprimer réellement. La formation de l’idée de la mort chez l’enfant fait partie intégrante de son développement.


Le deuil chez l’enfant est souvent le reflet de comment la famille le vit. Les enfants ont besoin de l’exemple de l’adulte, des mots qu’ils emploient pour donner un sens à ce qu’ils sont en train de vivre. Des explications trop abstraites au sujet de la mort n’aideront pas vraiment l’enfant qui pense encore de façon très concrète. Une séparation, même de courte durée, peut être éprouvée difficilement par de jeunes enfants chez qui la notion du temps n’a pas encore atteint sa maturité.


Les enfants ont d’autres moyens pour exprimer leur détresse, notamment par des moyens non verbaux. C’est la raison pour laquelle il faut être attentif à tout changement de comportement qui peut s’opérer sous formes d’état dépressif, de prise de distance (parfois interprétée comme de l’indifférence par la famille). Des comportements d’autopunition, du négativisme, une augmentation de l’agressivité, peuvent aussi être constatés. Chez l’enfant, cela reflète des façons d’intégrer quelque chose de trop lourd, de trop difficile à vivre pour lui.


Il est particulièrement important de répondre le plus honnêtement et le plus clairement possible aux questions de l’enfant (plus ils avancent en âge, plus ils veulent des détails).


Par contre, si l’enfant refuse de parler du parent décédé, il est prudent de ne pas le forcer. Le parent survivant peut maintenir l’image de la personne disparue. Il est nécessaire pour l’enfant d’entendre parler positivement du défunt, de savoir qu’on ne l’oubliera jamais et qu’on l’aimera toujours.


Les parents sont les premiers accompagnants de l’enfant. La plupart du temps, les difficultés des parents résident dans le manque de confiance en eux et/ou la peur de mal faire.


Il est néanmoins essentiel de rester attentif à respecter les limites des parents. Si les parents sont eux-mêmes trop en souffrance, demander à une personne ressource d’accompagner l’enfant est important.

 

La période de deuil est constituée chez l’enfant comme chez l’adulte d’un état dépressif, mais sans en revêtir les mêmes formes :


  • Chagrin, tristesse,
  • Anxiété, tensions, humeur instable,
  • Irritabilité, colère, caprices,
  • Baisse de l’activité (jouent moins), moins d’investissement scolaire,
  • Troubles fonctionnels (anorexie, insomnie, épuisement),
  • Troubles du comportement,
  • Repli sur soi, isolement.

 

Lorsqu’un parent se suicide, il est important de dire la vérité à l’enfant quel que soit son âge. On constate en effet, très souvent, le désir des familles de vouloir protéger l’enfant en lui taisant ce fait. Or les non-dits et les tentatives de camouflage risquent d’entraîner des mythes familiaux plus dévastateurs que la vérité. Cela peut entraîner un doute par rapport à sa perception de la réalité. Car il finira un jour par apprendre la vérité et le mensonge familial risquera alors de remettre en cause la confiance à l’égard des parents.

 

D’après RINGLET Florence, Conférence sur le deuil et l’enfant. (2007) Voir aussi :

www.soinspalliatifs.be et www.palliatheque.be

http://www.soinspalliatifs.be/plate-forme-du-luxembourg.html : plateforme des soins palliatifs de la Province de Luxembourg. Association de suivi de deuil. Espaces ateliers pour les enfants touchés par le décès d’un proche.

www.sosfindevie.org

Être bientraitant avec son enfant

 

Parentalité positive, communication bienveillante… En ce moment, sur Internet et dans les rayons des libraires, ces termes ont la cote. Méthode efficace pour les uns, laxisme pour les autres… Parents bienveillants, oui mais… maladroits aussi !

Lors d’un dîner, un des invités renverse son verre. Qui d’entre nous oserait s’emporter contre lui en disant : « T’es vraiment maladroit ! C’est pas croyable ! »

De la même façon, à un collègue qui vient de prendre un nouveau poste, personne ne songerait à dire : « Attends, t’as fait la même erreur qu’hier, tu n’y arriveras jamais ! » Or c’est souvent sur ce ton que nous nous adressons à nos enfants, alors que chez eux, tout n’est qu’apprentissage, tout n’est que première fois.

 

Bienveillants vis-à-vis de nos enfants, pourtant, nous le sommes tous.

Bienveillants, oui, mais… maladroits aussi ! Maladroits, lorsque nous disons par exemple : « Allez, allez, arrête de pleurer, c’est fini, t’as pas mal ! » Ou lorsque nous parlons de notre petit de 3 ans en disant : « il est terrible ! » ou encore lorsque nous le secouons par le bras en criant : « Dis donc, qui c’est qui commande ici ? »

 

Les recherches les plus récentes sur le cerveau humain ont prouvé qu’une éducation empathique et respectueuse permet au cerveau de se développer de façon optimale. À l’opposé, le stress, les humiliations, les violences verbales ou physiques peuvent modifier en profondeur le cerveau en construction et entraîner des troubles cognitifs (troubles de la mémoire, de la perception, ralentissement de la pensée, difficultés à résoudre des problèmes, etc.).

 

Heureusement, nos maladresses quotidiennes peuvent se corriger par, petites touches et avec un peu d’entraînement. Car l’éducation bienveillante est avant tout une histoire d’attitude. Et s’il y a parfois des rechutes, ce n’est pas grave !

Pour Nadège Larcher, psychologue, il y a 6 règles d’or… et 6 formulations à bannir de notre vocabulaire, pour s’entraîner à être des parents encore plus bienveillants.

 

Distinguer l’enfant de ses actes. Pour ne plus dire : « Tu es infernal ! ». Jean a 4 ans. Lors d’un repas de famille, il verse le contenu de la salière dans son verre. Son grand-père réagit : « Tu ne fais que des bêtises ! Quel idiot ! » Jean se fait tout petit sur sa chaise. Ce qu’il entend, c’est « je suis nul. » Or, ce qui est incriminé, ce n’est pas lui, mais ce qu’il a fait. Il faut avoir la vigilance de distinguer les deux : « Ah, tu observes le sel se dissoudre dans l’eau ? C’est intéressant, hein ! Par contre, manger trop de sel n’est pas bon pour la santé, et je t’ai expliqué qu’il faut attendre la fin du repas pour jouer. Va jeter ton eau dans l’évier. »

 

Détails de langage ? Les conséquences sur l’estime de soi sont cruciales. Jean se sent respecté, car l’adulte considère sa curiosité naturelle et son aptitude à réparer ce qu’il a fait. A l’inverse, en utilisant sans nuance le verbe être (« Ma fille est capricieuse, mon fils est égoïste… »), on enferme les enfants dans une fausse vision d’eux-mêmes, qu’ils vont ensuite s’ingénier à confirmer. Pour faire court : un enfant « terrible » fera tout pour le rester.

 

Fixer les règles à l’avance. Pour ne plus dire : « Combien de fois faut-il le répéter ? » Alice et Marina ont 3 ans. Leurs parents sont invités avec elles à un apéritif. Arrivées chez leurs hôtes, les deux sœurs entament une course-poursuite autour de la table basse et escaladent les fauteuils. Leur papa se fâche très fort. Mais à bien y réfléchir, avait-il pris le temps, à l’avance, d’exprimer ce qu’il attendait de ses filles dans ce type de situation ? Elles ne pouvaient pas forcément le deviner.

 

Ce qui paraît évident aux adultes, ne l’est pas nécessairement aux plus petits. Et plutôt que de réagir alors que la « bêtise » a été faite, il faut essayer de l’anticiper, en fixant les règles à l’avance : « Nous allons au supermarché. À l’intérieur, on marche tranquillement à côté du Caddie. Et quand vous insistez pour acheter des choses, cela me gêne. » Ou encore : « Pour te servir des jouets de ton frères, tu dois d’abord le lui demander. » Vous avez l’impression de répéter toujours les mêmes consignes ? Normal ! Avant 6-7ans, les enfants ne sont pas capables d’intégrer les règles définitivement.


 

Exprimer les interdits de façon positive. Pour ne plus dire : « Ne crie pas ! » Faites le test. Au lieu de crier : « Ne cours pas ! », dites plutôt : « Marche ! » Vous verrez, ça… marche ! Car dans l’injonction « Ne cours pas ! », un cerveau tout jeune entend avant tout le verbe courir : « cours ! » Mieux vaut s’entraîner à dire ce que l’on a le droit de faire, plutôt que souligner ce que l’on n’a pas le droit de faire.

 

Reconnaître les émotions de l’enfant. Pour ne pas dire : « Ce n’est rien ! »

Elena a 3ans. Depuis le retour de la garderie, elle est irritable. Et quand elle tombe dans le couloir, c’est la crise. Elle tempête, elle hurle, et tend les bras vers sa maman. En quoi le classique : « Ce n’est pas grave, t’as pas mal ! » serait-il consolateur ? Bien sûr que c’est grave, bien sûr qu’elle se sent mal ! Pourquoi nier son ressenti ? La prendre dans les bras en constatant simplement : « Tu es tombée. Tu as mal. Tu pleures. Tu es en colère » lui prouve qu’elle est écoutée, comprise, respectée. Et… ses larmes sèchent beaucoup plus vite.

 

Cela vaut aussi pour nous : plutôt que d’exploser et jeter sa colère à la tête de l’enfant en hurlant : « Tu es impossible ! », parlons à la première personne, en nous contentant de constats et rappelant les règles : « Je suis énervé de voir que tu continues de sauter sur le canapé. Le canapé est fait pour s’asseoir. »

 

Ne pas voir l’intention là où il n’y en a pas. Pour ne plus dire : « Il me fait un caprice ! ». Quand un de ses enfants se roule par terre, Gaëlle ne se demande plus s’il « fait un caprice » mais se pose d’autres questions : « Lequel de ses besoins n’est pas rempli ? Son besoin d’affection ? De repos ? Les règles n’étaient pas claires… ? » Peu à peu, l’enfant apprendra à reconnaître et exprimer ses émotions et ses besoins. Pour les y aider, Lucie invite ses garçons à utiliser un code couleur, en choisissant des crayons : rouge, pour la mauvaise humeur, orange, pour la contrariété, vert, tout va bien. Au retour de l’école, cela lui permet de prendre la température sans grands discours.

 

Être souple en maintenant le cadre. Pour ne plus dire : « C’est comme ça et pas autrement ! » Quand un de mes fils ne voulait pas aller au bain, relate Lucie, avant je disais : « Tu y vas tout de suite ou tu files dans ta chambre. » Maintenant, je dis : « Tu peux encore jouer, mais quand la grande aiguille sera sur le 3, tu vas dans le bain. » Cette alternative est acceptable pour tout le monde et elle a l’avantage de mettre l’enfant dans une position active. Un point de vue que partage Gaëlle, mère de trois enfants. « Avant, quand j’avais dit non, je ne revenais pas dessus, pour ne pas perdre la face. Mais en fait, on ne perd rien à revenir sur quelque chose. Mes enfants savent très bien distinguer les choses sur lesquelles je ne transige pas : on donne la main pour traverser la rue, etc. »


Cela vaut parfois la peine de se demander pourquoi on impose notre volonté à nos enfants. Pull orange ou pull rouge, quelle importance, finalement ?


Voir également: la roue de l'enfant bientraité.


Les besoins de l’enfant

 

Jacques Salomé estime que les enfants ont 8 besoins :

 

  1. Besoin de survie : manger, boire, respire, dormir, etc.
  2. Besoin de sécurité : être aimé, console, protégé, entendu, etc.
  3. Besoin de socialisation : besoin d’appartenance, trouver sa place dans sa famille, à l’école, dans un groupe.
  4. Besoin de reconnaissance : besoin de participer à la vie de famille, se sentir utile.
  5. Besoin de différenciation : se sentir unique et être reconnu dans ce que l’on est.
  6. Besoin d’évolution : les besoins évoluent en fonction du développement de l’enfant.
  7. Besoin d’individuation : les réponses aux besoins sont personnalisées, elles ne conviennent pas à tous.
  8. Besoin de réunification : besoin d’entendre qu’il est normal de ressentir des sentiments contradictoires.


Les deux plus importants seraient le besoin d’appartenir (faire partie d’un groupe) et le besoin de se sentir utile (savoir que la contribution personnelle compte).

 Quelles sont les raisons qui favorisent les comportements inappropriés des enfants ?

 

Voici 6 raisons qui pourraient expliquer pourquoi les enfants adoptent des comportements que nous estimons inappropriés pour la vie en commun :

 

  1. L’immaturité neurologique
  2. Le stress quotidien
  3. La non satisfaction des besoins de l’enfant tels qu’énoncés plus haut
  4. Le manque d’information fournie par le parent à l’enfant et le manque de préparation
  5. Une ambiance/ un cadre/ unenvironnement inadapté
  6. L’inadéquation entre le développement de l’enfant et la demande qui lui est faite (manque de compétences)


Le nécessaire travail sur soi en tant qu’adulte

Être un parent non violent requière un véritable travail sur soi, qui peut aller jusqu’à l’analyse thérapeutique. Sans aller jusque-là, il est possible d’apprendre en tant qu’adultes à:


  • Gérer ses colères
  • Décrypter ses émotions et ses sentiments
  • Apprendre à reconnaître ses besoins
  • « Tuer » ses croyances négatives et notamment celle que les enfants sont des manipulateurs nés et des tyrans
  • Lâcher prise
  • Être positif soi-même
  • Prendre confiance en soi 
  • Être bienveillant envers soi-même 
  • Accepter sa vulnérabilité 
  • Et n’oublions pas non plus de nous offrir des moments à nous : nous ne sommes pas que des mères ou que des pères !

 

La préparation de l’environnement familial

Donna Bryant Goertz (éducatrice Montessori) donne 11 conseils pour favoriser l’épanouissement des enfants en réorganisant le quotidien :


  1. Préparer chaque pièce de la maison de manière à permettre à l’enfant de participer pleinement à la vie familiale ;
  2. Demander une participation à la vie de famille adaptée à l’âge de l’enfant ;
  3. Impliquer l’enfant dans les sorties familiales qui se rapportent à la vie courante ;
  4. Organiser la vie de famille en tenant compte de l’âge de l’enfant et de sa personnalité ;
  5. Rester réceptif aux sentiments de l’enfant et l’encourager à exprimer ses émotions avec respect ;
  6. Expliquer minutieusement ce qui se passe dans la famille en des termes adaptés à l’âge de l’enfant et en tenant compte de sa compréhension et de sa curiosité ;
  7. Adapter les périodes d’activités aux besoins fondamentaux de nutrition, sommeil, exercice, concentration, solitude et compagnie spécifiques au tempérament de l’enfant (sommeil, nutrition, exercice physique) ;
  8. Aider l’enfant à mettre de l’ordre dans sa chambre et à ranger ses affaires ;
  9. Considérer le comportement de l’enfant comme étant en « évolution », jamais comme bon ou mauvais ;
  10. Alterner la fermeté avec une bonne mesure d’espoir, de bonne humeur et de joie ;
  11. Fournir à l’enfant du matériel créatif et introduire l’enfant à l’art, à la culture, aux langues, aux sciences et à l’histoire.


Se faire aider individuellement

Le burnout maternel (ou épuisement maternel) est une perte du sens de sa parentalité. Elle peut mener à des pratiques éducatives violentes par grande fatigue, par détresse extrême. Là encore, il est possible de demander de l’aide (SOS-enfants ; burnoutparental.com ; centre PMS…)

Il est également possible d’entamer un travail de thérapie pour comprendre d’où vient la violence tapie en nous et qui nous empêche de cheminer vers une éducation bienveillante non violente.


Bien s’entourer

Marshall Rosenberg écrit :

Nous ne pouvons réellement offrir avec amour que dans la mesure où nous recevons nous-mêmes de l’amour et de la compréhension. C’est pourquoi je vous recommande vivement de réfléchir à la manière dont vous pourriez créer, parmi vos amis et autres connaissances, un groupe de soutien qui vous apportera la compréhension dont vous avez besoin pour offrir à vos enfants une présence enrichissante pour eux comme pour vous. 

 

Pour aller plus loin :


  • “Pour une enfance heureuse. Repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau” de Catherine Gueguen
  • “Elever ses enfants sans élever la voix” de Nathalie de Boisgrollier
  • “J’ai tout essayé” d’Isabelle Filliozat (pour les enfants de 1 à 5ans)
  • “Ils me cherchent” d’Isabelle Filliozat (pour les enfants de 6 à 11ans)
  • “Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent” de Faber et Mazlish
  • “Parents efficaces” de Thomas Gordon
  • “La discipline positive” de Jean Nelsen
  • “Entre parent et enfant” de Haim Ginott
  • “L’enfant” de Maria Montessori
  • pommedapi.com/parents/education-bienveillante/education-bienveillante-petit-guide-a-lusage-parents (source)
  • https://apprendreaeduquer.fr/education-bienveillante/ (source)

Les droits de l’enfant

 

Délégué général aux droits de l'enfant :

Rue de Birmingham 66, 3ème étage, à 1080 Bruxelles

02/223 36 99

www.dgde.cfwb.be

 

Service Droit des Jeunes (notamment Arlon : www.sjd.be)

 

Ou encore : https://www.belgium.be/fr/famille/enfants/droits_de_l_enfant

Accompagner le développement du langage de mon enfant

 

Le langage est un élément essentiel dans notre quotidien. En effet, il est utilisé en permanence. Que ce soit de manière verbale ou non-verbale (gestuelle par exemple), il permet de faire passer un message et d’engendrer des réactions de la part de l’interlocuteur. C’est pour cela qu’il est important de le stimuler dès la naissance.

 

Quelques idées afin de développer le langage de son enfant :

 

  • Le langage oral se base sur des prérequis : pointage, imitation, mimiques et gestes, tours de rôle… Ceux-ci peuvent être stimulés quotidiennement. Par exemple, pendant le bain avec votre enfant, pointez le petit canard en plastique, donnez des détails sur sa couleur, son cri, ses plumes… laissez votre enfant « répondre » à vos commentaires, exagérez avec votre bouche quand vous parlez…
  • Mettez en place une communication la plus optimale possible : mettez-vous à hauteur de votre enfant quand vous lui parlez, laissez-lui le temps de répondre, posez-lui des questions ouvertes…
  • Verbalisez tout ce que vous faites, avec de belles grandes phrases variées et riches en vocabulaire.
  • Prenez le temps de découvrir avec votre enfant : des balades en forêt, des jeux, des images à identifier, des scènes à décrire, des comptines à écouter ensemble…
  • Lisez-lui des livres et laissez-le les parcourir, quel que soit son âge. Dès tout petit, l’enfant apprend à manipuler le livre et « refait » dans sa tête l’histoire que vous lui avez lue.

 

Attention ! Jusqu’à l’âge de deux ans il n’y a pas de raison de s’inquiéter si votre enfant ne produit pas encore beaucoup de mots, il peut y avoir une explosion lexicale lorsqu’il entrera à l’école maternelle. Il est donc important de ne pas brusquer votre enfant s’il ne produit pas correctement certains sons et/ou mots. Donnez-lui plutôt le mot correct sans pour autant insister pour qu’il le répète. Vous risqueriez de produire l’effet inverse de celui escompté !

 

Si vous êtes inquiets quant au développement du langage chez votre enfant, n’hésitez pas à demander un conseil auprès de votre CPMS qui pourra vous dirigez, si nécessaire, vers un logopède afin de réaliser un bilan.

 

Suivre ce lien pour des idées concernant la stimulation du langage :

https://declic.com/blogue/orthophonie-2/stimuler-le-langage-de-votre-enfant-a-la-maison/ (Télécharger les fiches PDF)


Conseils et activités pour stimuler la communication et le langage à la maison.


Conseils aux parents - Stimuler le language à la maison.


Je ne parle pas le français


Ces sites internet peuvent vous intéresser :

http://www.latreve.be/portfolio/francais-langue-etrangere/

https://www.lire-et-ecrire.be/L-offre-de-formations-en-francais

SETIS Wallon  (interprétariat social) :

https://setisw.com/ :

https://setisw.com/par-telephone/ :

Lundi – Mardi et Jeudi de 9h à 12h et de 13h à 16h

Mercredi de 9h à 12h

Vendredi de 9h à 12h et de 13h à 14h30

 

Langue arabe : 04/223.71.93

Autres langues : 081/46.81.70

 

Tarification

Vous pouvez également consulter la page de la tarification pour plus d’informations ici .

20 minutes

30 minutes

45 minutes

6€

15€

24€

Mon enfant est bilingue

 

Le bilinguisme présente beaucoup d’avantages, pour autant qu’il soit additif, c’est-à-dire qu’il soit maîtrisé dans les deux langues. En effet, il permet d’être ouvert aux autres, d’avoir plusieurs stocks lexicaux, de connaitre des grammaires différentes, d’avoir une ouverture vers d’autres cultures…

 

La langue maternelle est très importante, il est nécessaire de la conserver car c’est une valeur culturelle et affective. De plus, elle est utilisée comme référence pour l’enfant lors de ses apprentissages (il transfert sa façon d’apprendre dans sa langue maternelle à la seconde langue).

 

Il est important que l’enfant maîtrise également la langue d’apprentissage/de scolarisation. En effet, si elle n’est pas maîtrisée, cela peut avoir des impacts considérables sur ses apprentissages :

  • Non-connaissance des lettres et de leur son ;
  • Vocabulaire restreint ;
  • Faible construction de phrases ;
  • Compréhension (orale et écrite) difficile ;
  • Difficultés mathématiques ;

 

Quelques conseils à appliquer avec votre enfant :

  • Ne forcez pas votre enfant à parler une langue précise ;
  • Stimulez les deux langues parlées (attention ! stimulez uniquement la langue que vous maîtrisez. La seconde langue sera stimulée dans d’autres endroits tels qu’à l’école, dans les activités extra-scolaires par exemple…) ;
  • Valorisez les deux langues ;

Le bégaiement

 

Le bégaiement est un trouble fonctionnel de la coordination du souffle et de la parole. C’est un trouble qui peut apparaître vers 2 ou 3 ans, durant l’adolescence ou suite à des lésions cérébrales.

 

Il existe plusieurs signaux d’alerte, qui ne sont pas systématiques :

  • Répétition de mots, pauses ;
  • Comportement d’évitement ;
  • Froncement des sourcils ;
  • Respiration trop rapide ou trop longue ;
  • Soulèvement des épaules ;
  • Attitude figée ;

 

Quelques conseils face à son enfant « bègue » :

  • Au niveau des réactions au bégaiement :
  • Laisser l’enfant finir ses phrases ;
  • Le rassurer ;
  • Ne pas le juger ;
  • Ne pas lui demander de répéter ;
  • Ne pas lui faire remarquer sa façon de parler.
  • Au niveau des modifications de l’environnement familial :
  • Ne pas le mettre en compétition ;
  • Passer des moments de détente ;
  • S’assurer qu’il dorme en suffisance.
  • Au niveau de la communication :
  • Modifier sa propre parole (parler lentement, faire des pauses…)
  • Modifier l’interaction de communication (maintenir un contact visuel, se placer au niveau de l’enfant, ne pas l’interrompre, ne pas le forcer à parler)
  • Favoriser les situations qui diminuent le bégaiement (parler à voix basse, en chantant, en criant, en parlant de façon monotone…).
  • Au niveau de l’estime de soi :
  • Dédramatiser les erreurs ;
  • Éviter de le comparer aux autres ;
  • Proposer des activités qui ne nécessitent pas le langage oral ;
  • Féliciter l’enfant, même s’il bégaie.

J’ai besoin d’un test de QI pour le remboursement de la logopédie

 

Si votre enfant a besoin d’un test de QI vous pouvez vous adresser à un psychologue privé ou dans un centre pluridisiplinaire (Centre de guidance) afin de réaliser le testing.

Cependant, si il s’agit d’un enfant connu par notre service (le CPMS) et que nous vous avons conseillé un suivi logopédique, nous pouvons réaliser le testing à votre demande.

Le haut potentiel intellectuel

 

Les élèves dits « à hauts potentiels », bien que d’intelligences élevées, ne traversent pas toujours leur scolarité sans obstacle. Dans bien des cas, il s’agit d’élèves brillants, autonomes, mais il peut aussi arriver à un moment de la scolarité qu’ils veuillent se faire les plus discrets possibles ou au contraire se comporter de façon très provocante vis-à-vis de l’enseignant et des autres adultes qui les entourent, manifestant ainsi leur souffrance de n’être pas compris. Ils peuvent se trouver en difficultés relationnelles avec leurs pairs et certains finissent même par décrocher et se retrouver en échec scolaire. Cette situation démontre que les élèves à hauts potentiels peuvent être des élèves à besoins spécifiques, comme le sont ceux qui souffrent de troubles d’apprentissage. En effet, l’intelligence particulière de certains jeunes « à hauts potentiels » peut être une force, mais peut devenir une faiblesse dans certains contextes scolaires. Les formes classiques de l’enseignement ne sont pas nécessairement adaptées à ces jeunes (pas suffisamment de situation de découvertes, de démarches de recherche ou de défis, trop d’activités systématiques et/ou répétitives). Ces jeunes sont parfois tellement en décalage vis-à-vis des autres élèves qu’il est difficile de les occuper ou de les intéresser. Il y a alors un risque de désinvestissement des tâches qui les ennuient et de résultats scolaires moyens ou faibles.

 

Comment aider le jeune HPI ?

 

  1. Identifier : les équipes éducatives sont bien placées pour repérer les élèves à hauts potentiels puisque c’est à l’école que leur fonctionnement particulier va se manifester. La vigilance des enseignants est donc essentielle. Ce sont pourtant les spécialistes (psychologue, neuropédiatre…) qui vont permettre l’identification officielle par un examen approfondi. Une collaboration étroite avec les parents et le centre CPMS est idéale.

 

  1. Collaborer : pour aider l’élève à hauts potentiels dans ses apprentissages en classe, chacun joue un rôle spécifique. Ainsi, le centre PMS a un rôle d’interface à jouer entre les parents, l’équipe éducative et les spécialistes.

 

  1. Aménager et accompagner: certains aménagements pourront être proposés par les spécialistes et/ou par les enseignants. Ces démarches pédagogiques pour l’élève à hauts potentiels seront adaptées à la particularité de son fonctionnement intellectuel.

 

  1. Informer : sur la réglementation pour l’accélération éventuelle du parcours scolaire.

En savoir plus :

https://www.lacode.be/IMG/pdf/Analyse_HP_juin_2015.pdf

http://www.ehpbelgique.org/hp

https://www.douance.be/douance-ahp-accueil.htm

 

Centres de détection et d’accompagnement :

http://www.avancetoi.be/

https://relaxeau.be/

 

Livres :

« Le haut potentiel en questions », Sophie Brasseur et Catherine Cuche, Editions Mardaga

« Les surdoués ordinaires », Nicolas Gauvrit, Editions PUF

« Zacchary, l'ourson précoce », Lenia Major et Louvenn (pour les enfants)

Je cherche un(e) logopède, un(e) psychologue, psychothérapeute, psychomotricien(ne), neuropédiatre, orthoptiste, graphothérapeute…

 

Le centre PMS peut vous aider à préciser les besoins de votre enfant et vous communiquer les coordonnées de différents spécialistes.

Nous avons à disposition un listing des différents professionnels qui exercent dans notre région.