Les enfants et adolescents au comportement difficile ou déroutant

TROUBLES DU COMPORTEMENT

Enfants


Dans leur pratique, les instituteurs sont parfois confrontés à des enfants au comportement difficile ou déroutant.

Concrètement, cela peut s'observer par des colères, de la violence, des difficultés de concentration, des enfants « dans la lune », des peurs ou des angoisses, des difficultés à accepter les changements, des rythmes lents ou au contraire très rapides, des somnolences, des attitudes envahissantes ou égocentriques, des difficultés psychomotrices...


Chaque enfant est unique et réagit à sa façon en fonction de son âge, de sa personnalité, de son milieu socio-culturel. Il n'est pas toujours facile de savoir si ces comportements nécessitent une intervention ni de savoir comment intervenir face à cela.

Tout d'abord, il est important de pouvoir assurer un dialogue avec les parents et d'échanger avec eux sur ce qui est observé à l'école.


Dans certains cas, il est difficile de trouver le temps ou le moyen d'entrer en contact avec les parents. La direction de l'école peut également intervenir dans certaines situations afin de provoquer une discussion avec les parents.

Les enseignants peuvent aussi interpeller l'équipe du Centre PMS afin de déposer leurs inquiétudes ou leurs questionnements. Par son travail en tridisciplinarité, l'équipe du Centre PMS peut analyser les difficultés signalées et favoriser la concertation entre les différents partenaires (parents-école-PMS-intervenants extérieurs). L'analyse réalisée peut se faire par des entretiens, des testings, des contacts avec des intervenants extérieurs, l'analyse du parcours scolaire, etc. La compréhension d'une situation évoquée nécessite parfois la prise en compte de nombreux critères ou paramètres afin d'être la plus objective possible et de sortir des préjugés.


Le but est de proposer des solutions les plus adaptées pour aider l'enfant et l'enseignant au quotidien à l'école.

L'équipe PMS peut dans un second temps conseiller les parents pour la consultation d’un service extérieur spécialisé adapté pour leur enfant et accompagner leur démarche.

https://www.yapaka.be/enfantdifficile

 

Adolescents


Les scarifications =>

Les difficultés alimentaires =>

Les jeux dangereux =>

Les idéations suicidaires =>

 

Les scarifications

Elles sont l’expression d’une souffrance psychologique qui peut être liée à des antécédents traumatiques (comme abus sexuels, inceste), à une maladie psychiatrique, à la pression scolaire, à un doute sur l’identité sexuelle, à une tentative de maîtriser sa féminité, à une difficulté à se séparer de ses parents, à un vécu de harcèlement scolaire moral/physique, à un sentiment de manquer d’amour, à l’angoisse de l’abandon, au sentiment de ne pas exister, à la peur de ses propres pulsions, aux difficultés à apprivoiser les sentiments/émotions ressenties, à un défaut d’investissement affectif suffisant dans l’enfance…

 

La scarification réfère à des incisions cutanées superficielles accompagnées d’un écoulement de sang.

La scarification draine le « mauvais sang », la saleté. Elle évacue le mal qui ronge l’intérieur et le détruit. Elle vise l’arrêt de la souffrance, du négatif. Plus précisément, le but recherché (consciemment ou inconsciemment) est d’évacuer la tension, se punir, se soulager,  sortir sa rage sans exploser, ressentir qu’ils ne sont pas morts à l’intérieur (« je sens la douleur, donc j’existe »), transférer la souffrance mentale au mal physique, oublier la souffrance, être compris, comprendre ce qu’il vit, chercher à s’appartenir (« mon corps est à moi »), reprendre le contrôle d’une situation qui lui a échappé (« je l’ai fait toute seule »), ne plus être victime, mais acteur (« je peux faire couler mon sang comme je veux »)

Après l’incision, le calme revient même s’il est de courte durée. Le répit de l’apaisement est en effet provisoire et une forme d’addiction peut se développer. En effet, s’il peut y avoir un seul épisode par besoin de curiosité, le plus souvent les scarifications sont répétées. Dans l’immense majorité des cas, les conduites à risque ou les mutilations ne durent cependant qu’un moment et sont finalement abandonnées.

Il y a des risques d’infection, de cicatrices, de nécessité de suture.

Une nette prévalence est observée à l’adolescence et chez les filles, ainsi qu’un important effet de mode, de « contagion ».

Ces comportements sont des appels à l’aide qui sollicitent une reconnaissance de la souffrance, une compréhension et un accompagnement.

Il y a transgression d’interdits.

Comment réagir ?

    • Ne pas banaliser ni penser que cela passera tout seul
    • Éviter de punir le jeune ou de le faire culpabiliser au risque d’accentuer l’image négative qu’il a déjà de lui-même.
    • Éviter également de le juger et de lui faire la morale. Il attend de l’aide ; une attitude d’écoute et de compréhension est nécessaire.
    • Il est absolument nécessaire que le jeune se sente écouté et entendu.
    • Évoquer avec le jeune la possibilité de trouver une écoute professionnelle au CPMS (pour y chercher des solutions moins dommageables et moins douloureuses. Selon la situation personnelle du jeune et en toute transparence par rapport à lui (elle), la famille pourra être sollicitée puis éventuellement réorientée vers un centre spécialisé compétent (pédopsychiatre…)

 

Les difficultés alimentaires

    1. Pourquoi les jeunes se préoccupent-ils exagérément de leur alimentation/de leur poids ?
    • Moqueries sur le poids et l’apparence corporelle
    • Les préoccupations des parents par rapport au poids et à l’apparence corporelle
    • Les préoccupations des pairs par rapport au poids et à l’apparence corporelle
    • L’exposition aux images des médias
    • L’intériorisation du message sociétal

 

    1. Comme enseignant, quels signes observer chez le jeune ?
    • Le jeune porte plusieurs couches de vêtements amples
    • Reste collé aux radiateurs plutôt que d’aller en récréation
    • Refuse de se déshabiller devant les autres au cours de gym
    • Va souvent à l’infirmerie avec différentes plaintes somatiques (froid, vertiges, tristesse…)
    • S’isole de ses camarades et paraît triste
    • Ne participe plus en classe et évite le regard
    • Critique son travail scolaire, n’accepte pas le compliment
    • Travaille beaucoup et rend des travaux très propres
    • Ne grandit pas au même rythme que les autres
    • Plus renfermé(e) et irritable qu’avant

 

    1. Que faire dès qu’un problème alimentaire est détecté ?
    • Faire part de vos inquiétudes à l’enfant/ l’adolescent et lui proposer l’intervention du CPMS
    • Proposer d’en informer ses parents

 

    1. Que peut faire le CPMS ?
    • Parler avec le jeune et le préparer à consulter (la prise en charge sera pluridisciplinaire : somatique, psychologique, sociale)
    • Accompagner l’enseignant confronté à cette problématique (il peut être intéressant d’apporter une aide pour le travail scolaire, de renforcer la confiance en soi, de veiller à l’intégration dans le groupe, de faire preuve d’empathie, sans aller plus loin ni dans l’analyse ni dans la solution du problème alimentaire)
    • Informer les parents sur l’importance de leur rôle
    • Orienter les parents vers une équipe spécialisée

 

Les jeux dangereux

Les comportements à risque et les jeux dangereux constituent régulièrement un motif d'inquiétude pour les parents, les éducateurs, les enseignants et les directeurs d'écoles.


Voici le lien vers une brochure proposée sur le site enseignement.be:

http://www.chousingha.be/docs/download/Brochure_Chousingha_FR.pdf

Au sommaire de cette brochure:

    • Préface & avant-propos
    • Les jeux d’évanouissement (Description - Conséquences - Les jeunes concernés)
    • Les jeux violents (Description - Conséquences - Les jeunes concernés - Quelques chiffres)
    • Les signes d’alerte :
      • Pour les jeux d’évanouissement (Signes physiques - Signes comportementaux)
      • Pour les jeux violents (Signes physiques - Signes comportementaux - Les prises de risques à l’adolescence)
    • Prévenir pour mieux agir (Que faut-il savoir ? Qui peut délivrer l’information ? À qui délivrer l’information ?)
    • Le point de vue du pédopsychiatre
    • Que faire en cas d’accident ou d’incident ? (Pour soutenir l’élève victime - pour engager une démarche de prévention - pour aborder l’accident ou l’incident avec les élèves)

 

À défaut de pouvoir éradiquer les jeux dangereux et les comportements à risque, il faut privilégier la communication. Une communication adaptée à chaque âge. Il est important d’informer également les parents d’une éventuelle intervention sur le sujet, afin de favoriser le dialogue en famille.

 

Une ressource : l’ASBL Chousingha !

L'objectif premier de l’ASBL CHOUSINGHA est de sensibiliser, informer et mettre à disposition, des outils pédagogiques et préventifs afin de conscientiser les jeunes et leurs familles sur les dangers liés à ces pratiques.

 

Jeux violents et jeux d'expérimentation : deux types de pratiques différentes

    • les jeux dits de "violence pure" ("petit pont massacreur", "jeu de la cannette", "happy slapping", "matage",...) dont le but est de désigner au sein d'un petit groupe d'enfants une "victime volontaire" qui va se faire "passer à tabac" par ses camarades après avoir "perdu" (par exemple en ne récupérant pas à temps une balle qui passe entre ses jambes)...
    • les jeux d'expérimentation, tels que les jeux d'évanouissement, qui consistent pour l'enfant, en groupe ou seul, à pratiquer un étranglement à l'aide d'un lien quelconque, foulard, écharpe, ceinture, parfois à mains nues ou à se mettre en état d'hyperventilation par des fléchissements répétés et rapides.

L'étranglement consiste à bloquer l'arrivée de sang au cerveau au niveau des carotides, le privant ainsi de l'oxygène dont il a besoin.

Cette anoxie cérébrale provoque un étourdissement pouvant aller jusqu'à la perte de conscience (syncope), voire un arrêt cardiaque entraînant la mort. L'enfant peut déclarer ensuite avoir eu des "sensations" tels que des flashs, hallucinations visuelles ou auditives, suivis au "réveil" d'un état de bien-être, de relaxation... C'est cette sensation qui peut entraîner la récidive, voire l'accoutumance, dans une dépendance comparable à celle provoquée par les stupéfiants. Le danger extrême survient lorsque l'enfant passe à l'expérimentation seul, chez lui, mais également lorsqu'il le pratique en groupe.

Ces "jeux" portent différents noms : Rêve indien, rêve bleu, jeu du foulard, jeu de la tomate, jeu de la grenouille...

En parler ?

Abordons-nous avec nos enfants les dangers liés à la circulation routière, à l'alcool, aux drogues, aux M.S.T ? Bien sûr, nous le faisons... Car c'est notre rôle d'adulte que de poser des balises sur leur route. 
Certains transgresseront les interdits, d'autres ne le feront pas... Encore faut-il pour cela que tous identifient clairement les jeux d'évanouissement et autres jeux dangereux comme étant des pratiques à risques ! Il faut donc en parler, pour informer, et éviter ainsi d'autres drames qui ont endeuillé déjà de nombreuses familles.

Le nombre de victimes et d'incidents graves, ainsi que la notoriété de ces pratiques actuellement, doivent inciter tous les parents et adultes référents à s'informer sur celles-ci, afin de pouvoir en parler en connaissance de cause.

 

Comment en parler ? 

 

Aborder la thématique des jeux dangereux doit se faire avec prudence et méthode.

Il faut tenir compte de l'âge de l'enfant (on n'aborde pas le sujet avec un enfant de 9 ans comme avec un adolescent de 14 ans) et du contexte général.

La prévention la plus efficace consiste à présenter, sans dramatiser, les risques physiologiques encourus, après avoir librement permis aux jeunes de prendre la parole sur la thématique des jeux dangereux. Une information donnée sur le rôle de la respiration, du cœur, du cerveau et sur les risques encourus lorsqu'on entrave ces processus naturels permet de faire le lien avec les pratiques dont nous parlons ici et avec leur dangerosité.

 

À l'école

 

Une intervention sur ce sujet doit toujours se faire en concertation avec la direction de l'établissement concerné et en avisant toujours le centre PMS dont dépend l'école. L'information doit être donnée par une personne dûment informée sur les pratiques dangereuses, en prenant soin de ne pas susciter l'attraction par des propos trop dramatisants ou un vocabulaire inapproprié.
Les centres PMS disposent d'outils permettant d'aborder le sujet en connaissance de cause.

 

Ressources :

ASBL Chousingha : http://www.chousingha.be/projects_FR.html

Circulaire : http://www.chousingha.be/docs/gov/20091217_circulaire_Simonet.pdf

Vidéos Youtube sur les jeux dangereux :

Outils créé par l’APEAS  (association de parents qui a pour but de prévenir des jeux dangereux)

Brochure pour la prévention au jeu du foulard: https://jeudufoulard.com/nouvelles-plaquettes-apeas/

Jeux vidéo sur le système respiratoire (fin primaire début secondaire) https://jeudufoulard.com/jeu-video-game-over/

Clip contre les défis dangereux (APEAS) https://jeudufoulard.com/le-clip-stopauxdefisdangereux/

 

 

Livres :« Petites histoires pour devenir grand,Des contes pour leur apprendre à bien s'occuper d'eux » Tome 2, Sophie Carquain, 2005 

 

Veiller à la santé et à la sécurité des enfants : c'est le rôle des adultes. Mais comment éviter ces petites phrases répétitives et usantes : « Va te brosser les dents », « Pas trop de télé », « Porte tes lunettes », « Moins fort, le baladeur », « Ne touche pas au tabac », « Fais attention en traversant »... ? Comment leur faire comprendre que tout cela est nécessaire, comme d'aller chez l'ophtalmo et, parfois, chez l'orthophoniste ou chez le psy, ou encore de savoir se protéger contre les comportements abusifs des adultes ? Parce que l'imagination est le mode privilégié pour communiquer avec eux, les histoires de Sophie Carquain les aident, mieux qu'un propos pédagogique, à prendre soin d'eux. À travers des personnages qui leur sont chers (lapins, fées, sorcières, grand méchant loup...), les enfants comprennent, et apprennent...

Après le succès du premier tome de Petites histoires pour devenir grand, consacré aux peurs et aux angoisses de l'enfant, Sophie Carquain offre ici un merveilleux support, plein d'humour et de poésie, pour aborder toutes les questions de santé et de sécurité. 

 

« Un petit air et puis s'en va », Anne-Zoé Vanneau, Paru en novembre 2008 

 

En conclusion : certains jeux sont dangereux, si dangereux que certains préfèrent ne pas en parler. Mais est-ce une solution ?

 

Les idéations suicidaires

« Une personne est considérée comme ayant des idéations suicidaires quand elle pense à se tuer. »

Que se passe-t-il pour qu'un individu dans un état de relatif bien-être en arrive à envisager le suicide comme une solution possible ?

Souvent, il franchit plusieurs étapes qui s'enchaînent dans ce qu'il est convenu d'appeler le "processus suicidaire". 


À l’origine d’un processus suicidaire, on observe trois éléments reliés entre eux :

    • Un événement ou une série d’événements de vie stressants, perçus ou vécus comme une menace, créant un état de vulnérabilité,
    • Des mécanismes naturels adéquats qui ne fonctionnent plus et placent la personne dans l’incapacité de faire face à la situation,
    • Un événement déclencheur qui achève de le précipiter dans la crise.

Toute crise n’est pas nécessairement dévastatrice, mais tout passage à l’acte suicidaire suppose la traversée d’une crise, plus ou moins visible, plus ou moins longue (elle peut durer de quelques minutes à plusieurs mois, voire plusieurs années).

Il est des situations où les mécanismes d'adaptation ne sont pas suffisants. Par exemple, la personne n'arrive pas à trouver de solutions envisageables. Cette perte de capacité à faire face va mettre l'individu en situation de faiblesse (sentiments de baisse de l'estime de soi, tristesse, les sentiments d'inutilité, de dévalorisation, etc.). À ce stade, la réalité s'altère et les problèmes semblent insurmontables (les facteurs de contribution comme l'alcoolisme et la toxicomanie vont amplifier le phénomène), l'individu glisse un peu plus dans la confusion émotive et la désorganisation.

 

Quels sont les signes qui peuvent nous alerter lorsque nous travaillons avec des jeunes ?

Près d'un adolescent sur deux enverra des signaux de détresse avant de tenter de se suicider. Il s'agit souvent d'appel à l'aide, de tentative d'interpellation des proches. Il convient donc d'être attentif à ces signaux éventuels et de les prendre au sérieux : prendre le temps d'écouter un jeune qui exprime des signes de détresse, l'encourager à parler en confiance, l'orienter adéquatement. 

 

Le Centre PMS peut voir le jeune dans un premier temps afin de lui offrir un espace de parole, et de le guider éventuellement vers une prise en charge adéquate. Chaque situation sera analysée en équipe tridisciplinaire et un travail sera réalisé avec le jeune, en lien avec des personnes ressources de son entourage.

 

Les signes peuvent être de nature directe, indirecte et non verbale.

    • Les messages directs sont des messages verbaux et allusions à la mort : exemple : "Je vais me tuer, je veux mourir...", et les comportements auto-mutilants et dangereux. 
    • Les messages indirects sont relatifs à des situations de suicide vécues par d'autres.

Il peut y avoir également des signes de dépression, d'isolement physique ou psychologique, des changements de comportement...

Dans tous les cas, les idées suicidaires doivent être considérées très sérieusement. Évidemment, tous ceux qui pensent au suicide ne se suicident pas. Par contre, tous les suicidés ont eu des pensées suicidaires avant de passer à l'acte.

Au moindre doute, n'hésitez pas à contacter le CPMS.

Le Centre de Prévention du Suicide offre une écoute téléphonique, accessible 24h/24, dans l’anonymat, au 0800 32 123 (appel gratuit) ; un suivi de crise pour la personne suicidante ou en crise suicidaire et pour son entourage ; un accompagnement des personnes endeuillées suite au suicide d’un proche, en individuel ou en groupes (groupes de parole pour adultes – « L’Autre Temps » – et groupes pour enfants et adolescents). Des interventions de sensibilisation et de formation sont également destinées aux professionnels.

Le Centre de Prévention du Suicide et d’Accompagnement (CPSA) « Un pass dans l’impasse » développe principalement des activités dans un but à la fois préventif et curatif.

L’objectif de ce centre vise principalement la prévention du suicide en proposant des lieux d’écoute et d’accompagnement aux personnes emportées dans cette spirale, ainsi qu'à leurs proches.

L’action se centre aussi sur la sensibilisation et la formation de toutes celles et ceux qui se trouvent (ou peuvent se trouver), de par leur pratique professionnelle, confrontés à des personnes suicidantes ou suicidaires (médecins généralistes, urgentistes, travailleurs du secteur psycho-médico-social, personnel de police, enseignants, éducateurs, etc.).

Le centre intervient également dans les milieux professionnels ou scolaires, où un suicide est survenu, afin d’éviter la contagion ou les phénomènes associés, en créant un espace de parole adapté.

Le CPSA dispose actuellement de 4 antennes. L'antenne la plus proche est celle de Marche-en-Famenne (081/777.150, Rue du Vivier, n° 5) : consultations sur rendez-vous le lundi de 9h à 12h et le vendredi de 9h à 17h.

Ces antennes sont exclusivement dédiées à la prise en charge rapide et gratuite des personnes suicidaires et l’accompagnement de leur entourage.